Confidentialité et vie privée : rien n'a changé
Voici un petit récit imaginaire mais qui aurait bien pu se passer et qui illustre assez bien mon avis sur les polémiques récurrentes sur la confidentialité et la protection de la vie privée.
Autrefois, pas de maléfique internet ou de passeport biométrique. En revanche, on avait tous un ou une voisine, voire même un ou une concierge qui savait tout sur nous. Nos heures de départ et de retour, le taux d'alcoolémie que l'on affichait (évidemment au pro mille exact), la longueur de la robe de la dernière copine que l'on a ramenée et donc aussi son taux de respectabilité, nos goûts culinaires (d'après ce qui dépassait du sac à commissions ... et, forcément, ce qu'on a toujours par dessus, parce que c'est encombrant et peu lourd, c'est les corn flakes ... de là à imaginer que l'on ne mange que cela...), la fréquence de nos commandes par correspondance (avec la sempiternelle remarque : "Tiens le père Noël passe toute l'année chez vous ..."), le genre de courriers que l'on reçoit (et donc le nombre de rappels, mise en poursuites et autres plaisirs intimes ...) ... Bref, elle avait tiré notre portrait psychologique et pouvait ainsi adapter ses remarques nous concernant.
Le problème était qu'elle analysait ainsi tout le voisinage et avait pour mauvaise habitude de raconter à chacun ce que les autres font. Du coup, la confidentialité et la protection de la vie privée, on pouvait repasser...
Le temps passe ... et certaines choses changent ... ou pas.
Il n'y a bien souvent plus de concierge dans les immeubles et les voisins sont repliés sur eux-même. En revanche, on va tous sur internet, faire une recherche sur google ... utiliser son mail hotmail ... télécharger la dernière application de l'iphone ... et on a commandé son passeport biométrique.
Et là, tout d'un coup ... shocking ... c'est horrible ... au secours ... Et moi, je ne comprends pas tellement cette réaction.
Tout d'abord, au vu de mon exemple ci-dessus, rien n'a vraiment changé ... si ce n'est que le détenteur de l'information n'est plus la personne qui habite dans le même immeuble, qui connaît une grande partie de mon entourage et parle avec ma copine quand elle sort de chez moi ... mais un tas de serveurs quelque part dans le monde (certes dirigé par on ne sait trop qui mais bon, c'est pas pire que la mégère du 1er).
Ensuite, les intentions ne me semblent pas si maléfiques : au lieu de récolter les infos pour le plaisir et éventuellement, le cas échéant, me coller la honte devant une grande assemblée, on veut me connaître (mes goûts et moi) pour me coller la pub la plus susceptible de me correspondre et donc de me faire acheter. Wow ... acheter, c'est MÔVAIS ... c'est TABOO ! Tout d'abord, c'est pas pour nous mettre plus de pubs ... bien au contraire ... car la quantité tue la pub ... mais c'est pour mieux la cibler. Et là, très franchement, je me réjouis du jour où ce sera pareil à la TV et qu'on cessera de me coller toutes les 30 minutes, les mêmes salades que tout le monde, dans l'espoir que ça touche un maximum !!!
Quand aux mails, il est évident que je n'aimerais pas que tout le monde lise les conneries que j'écris. Parfois, cela pourrait même être gênant. Mais bon, si google ou microsoft (pour ne citer que des petits ...) veulent les éplucher et les passer au crible de leur mots clés, là très franchement, je m'en fous royalement. Surtout que là aussi, c'est pas pour rapporter l'info à la personne citée mais simplement pour me donner une ration de plus de pub. Tout cela sans compter que précédemment un mail et même un courrier papier n'a JAMAIS été confidentiel et que les preuves sont assez nombreuses que ceux qui voulaient se procurer des informations sur nous, n'avaient aucune peine à aller les piocher où il fallait. Là encore, rien n'a changé...
Finalement, le passeport biométrique ... laissez-moi bien rire. Évidemment, on collecte un peu plus de données sur nous ... et, en gros, on le fait plus ou moins parce que l'oncle SAM nous a demandé de baisser notre froc. Je ne vois vraiment pas où mon intérêt est finalement limité. Outre que je puisse voyager aux States (chose qui ne me tente pas plus que cela), y'a un moyen en plus, sur mon passport, de vérifier que c'est bien le mien. Punkt. Je ne crois pas qu'il y ait matière à débat ... enfin, si je n'ai pas manqué un élément essentiel de l'enquête...
Pour l'anecdote, je suis sûr que la première fois que l'on a introduit un papier d'identité en Suisse, certaines personnes criaient au diable, à la fin des libertés et au retour de l'inquisition ...
Conclusion : Rien n'a changé ...
P.S. Pour ceux qui m'objecteraient que le passeport biométrique permettrait de suivre nos aller et venues aux 4 coins du monde, je leur demande s'ils ne sont pas un peu naïfs. Nos papiers sont déjà scannés dans la plupart des aéroports et frontières et ils viennent certainement enrichir de jolies bases de données ...
La frustration du papa durant la grossesse

Un petit retour dans la chronologie ;-)
Cher lecteur/trice, tout d'abord j'aimerais te préciser que je ne vais pas ici parler d'une éventuelle frustration sexuelle du papa durant la grossesse (pas forcément justifiée étant donné qu'il n'y a dans la plupart des cas aucune contre-indication au sport canapé et qu'il y a plein d'autres méthodes pour prendre du plaisir en couple [pour le reste, je laisse chacun imaginer]).
J'aimerais plutôt parler de la frustration du papa qui, comme moi, avait l'impression de ne pas avoir de complicité avec son enfant, tant qu'il est dans le ventre de la maman.
Tout d'abord, j'aimerais dire que c'est normal ... on a le "droit", en tant que papa de se sentir un peu impuissant. Cela fait partie je crois du processus de "devenir papa". Mais bon, regardons cela en détail.
La maman vit qqch de fort avec ce qui fait partie de son corps. Elle grandit avec, elle le sent... elle a presque même de la peine que nous ne partagions pas cela autant qu'elle.
Nous autres, papas, nous avons beau nous impliquer autant que nous le souhaitons, nous ne pouvons pas le vivre dans notre propre chair. On ne peut qu'imaginer (encore que la croyance générale féminine nous le rappelle, nous n'avons aucune idée de ce que la femme ressent ... et c'est pas complètement faux) ce que ça peut être et tenter d'être compatissant. Mais voilà, c'est frustrant. Moi j'aurais voulu le porter ce ventre, te sentir bouger, bref ... participer directement !
Il y a bien quelques moyens d'y parvenir ... tout au moins en partie. J'ai déjà parlé de l'haptonomie et autres massage ... mais bon, c'est pas encore ça.
Finalement, ta maman m'a dit de te parler à travers son ventre ... tout au moins pour que tu t'habitues à ma voix. Evidemment, tu m'aurais entendu mais j'avoue que cela me gênait terriblement. J'étais mal à l'aise et j'étais obligé de faire le clown. Et j'ai mis un moment à comprendre pourquoi.
Je n'avais pas de secrets envers ta maman et j'aurais pu tout de dire. Non, je voulais simplement t'avoir un moment pour moi, te parler seul à seul, mec à mec ... et pas avec une paire d'oreilles supplémentaire sur mes épaules ...
Ce sentiment m'a troublé un moment ... jusqu'à ce que j'en parle avec un pote et qu'il m'avoue que c'était exactement la même chose pour lui. Là alors, j'ai compris et accepté cet état de fait.
En conclusion, j'aimerais dire à mes congénères papas qu'ils ont le droit de ressentir ce que je décris plus haut (et même d'autres choses) et que c'est parfaitement normal. Aux futures mamans, soyez indulgentes avec nous et essayez de vous mettre à notre place pour mieux nous comprendre.
P.S. Je ne connais pas le livre sur l'image mais je ne peux que recommander aux futurs papas de se trouver une quelconque lecture pour mieux pouvoir s'expliquer ce qui nous arrive durant cette période.
Caisse maladie : annonces de hausses énormes pour nous préparer à moins pire

Il ne se passe pas une semaine, sans qu'on ait une annonce alarmiste sur l'augmentation des primes de caisse maladie pour l'année prochaine.
Bon, tout d'abord, on vient à peine de changer de caisse et faudrait déjà se faire du soucis pour l'année prochaine ? Laissez-moi je le temps de respirer !
Surtout qu'il n'y a pas déjà assez de mauvaises nouvelles actuellement et les gens ne sont pas déjà en train de racler le fond de leur poches, sur fond de crise (causée visiblement par des gaillards qui n'ont pas des problèmes de budget) pour boucler les fins de mois. Alors allez-y, annoncer-leur qu'en plus des soucis pour leur job, le truc qu'ils sont OBLIGES de payer chaque mois, sans forcément en faire réellement usage, ben il va augmenter drastiquement ... "Et si ti pô pas payer, eben tanpis pour toa !"
Je dirais que le moment est magnifiquement choisi !
Mais en fait, ce qui me laisse le plus perplexe, c'est cette lutte des % qui me donne un goût de déjà vu.
Alors on nous annonce que ce sera au minimum 10% (pour quelqu'un qui paye 300.- par mois, ça lui fera 30.- en plus par mois ou 360.- par an ... et ça s'il est célibataire, sans enfant, entre 25 et 30 ans et que ce n'est pas une femme !!!). Mais comment on arrive à ce chiffre-là ! C'est à nouveau une estimation au télescope ?
J'ai plutôt l'impression qu'on nous sort un chiffre énorme ... pour qu'ensuite, un chiffre plus petit passe comme une lettre à la poste. C'est du marketing, en gros.
D'une certaine manière, je trouverais cela normal ... si on ne se trouvait pas dans un domaine à but non lucratif et, en gros, sans concurrence (vu que les prestations de base sont les mêmes partout)...
Alors qui croire ?
J'aurais envie (sans profonde connaissance du dossier, je l'admets) de comparer notre système d'assurance maladie au régime communiste... Vous êtes du même avis ?
la nouvelle copine à papa
Une des difficultés, lorsque des parents se séparent, c'est d'expliquer à l'enfant (à toi donc, mon chou) qui est la nouvelle personne qui est à côté de maman ou de papa et quel est son rôle.
Ok, je passe sous silence (pour l'instant) toutes les autres difficultés premières et plus essentielles, mais il faut bien commencer par quelque part...
Revenons à nos moutons (qui a dit lapins?).
A mon sens, il y a donc plusieurs éléments qui peuvent influencer l'acceptation des nouveaux partenaires par le ou les enfants. Je ferais la différence entre les éléments donnés et ceux à donner. Finalement, je terminerai par ce qui nous attend probablement à l'avenir.
Les éléments donnés
Je comprends par éléments donnés tout ce qui est inhérent à la situation et qui ne peut que difficilement être influencé. En voici une liste (non exhaustive) :
- L'âge du ou des enfants : Dire que c'est plus simple ou plus compliqué selon l'âge de l'enfant me semble naïf. Je pense que dans chaque situation, il faut adapter son discours et ses actes justement à l'état d'évolution de l'enfant. Un enfant jeune aura moins connu "la vie de famille" mais aura justement peut-être un manque d'affection plus important (du père, s'il vit avec la maman).
- Le genre de relation des parents avant rupture : Je ne sais pas si on peut tirer un parallèle entre l'ampleur de la déception de l'enfant qui voit l'idéal de ses parents rompu et sa difficulté à accepter de nouveaux partenaires. L'analyse est certainement complexe,tant les situations sont différentes. Il me semble néanmoins qu'en règle générale, les grandes promesses peuvent produire de plus grandes déceptions.
- La difficulté de la rupture : Il va de soit que plus la rupture est vécue difficilement par l'un ou les deux parents, plus l'enfant aura de la peine à s'y faire. Une rupture aussi soft et civilisée que possible, crée, à mon sens, des cicatrices moins profondes. Ce que je veux dire par là ce n'est pas qu'on a pas le droit d'être triste et de le montrer, mais que cela ne doit pas dégénérer en déballage de reproches...
- L'entente des parents après rupture : Ceci n'est pas toujours facile mais néanmoins évident pour le bien-être de l'enfant. Si on se met à la place de l'enfant, avoir des parents, même séparés, mais qui peuvent néanmoins discuter, voire même se côtoyer brièvement, c'est quand même plus agréable.
- La langue : Il va de soi que s'il y a une barrière de langue entre l'enfant et le nouveau conjoint, cela peut rendre l'intégration plus difficile. La communication sera brouillée et il est possible que l'enfant refuse d'adopter la langue du nouveau venu. Toutefois, cela peut aussi être une chance pour l'enfant, tout d'abord parce qu'il peut apprendre une nouvelle langue et aussi parce qu'il peut ainsi bien faire la distinction par exemple entre sa maman et la nouvelle compagne de son papa. Les 2 ne parlant pas la même langue.
- Le tempérament du nouveau conjoint : Certainement personne ont un contact facile avec les enfant, d'autre moins. Rien que cela peut faciliter ou au contraire freiner l'adoption du nouveau conjoint. Il me semble alors que c'est le rôle du parent de faire le lien entre les 2.
- L'éloignement géographique : Je dois avouer, je ne sais pas dire dans quel sens cet élément peut influencer. D'un côté, la proximité est pratique. L'enfant peut même, dans le cas idéal, choisir où il veut aller; chez papa ou chez maman. De l'autre, une séparation nette apporte à nouveau un peu de clarté. Petits, les enfants ont souvent besoin de se préparer à l'avance au fait de changer de maison (pour aller chez papa) et même d'habitudes, même si ce n'est que pour le temps d'un weekend.
Les éléments à donner
Je comprends par éléments à donner tout ce qui doit être établi et donc communiqué à l'enfant à propos de la situation. Ce sont donc des choses que l'ont peut plus ou moins aisément influencer. En voici une liste (non exhaustive) :
- Expliquer : Qui l'eut cru ?!? Et pourtant on ne peut pas le faire trop. Et cette explication commence par l'écoute. Savoir quelles sont les craintes et questions de l'enfant, savoir les interpréter (quand l'enfant ne sait pas les formuler lui-même). Il ne sert à rien, à mon sens, de répondre à des questions que l'enfant ne se pose pas ou pas encore ... mais il faut éviter d'en laisser "non-répondues". On ne le répétra jamais assez, il est important que l'enfant comprenne qu'on ne veut pas remplacer son papa ou sa maman mais que l'amour est ainsi, il s'arrête parfois ... et repousse plus loin.
- Préparer l'enfant à aller chez l'autre : Il me semble primordial, surtout pour les petits enfants, de les préparer à ce qui va arriver. "Mon chéri, ce weekend, tu vas chez papa, dans sa nouvelle maison et il y aura sa copine. Tu verras, tout se passera bien et tu vas bien t'amuser." Ils ont ainsi le temps de s'y faire et peuvent ensuite trouver cela normal.
- Ne pas forcer : J'enfonce des portes ouvertes et pourtant il me semble (expérience faite) qu'il faut le répéter. Je crois qu'il est clair pour tout le monde que l'on ne peut pas forcer l'enfant à aimer le ou la nouvelle partenaire autant que son parent. Néanmoins, on le force à plein d'autres choses : à nous voir embrasser le nouveau conjoint, à passer du temps avec lui, à lui dire bonjour et bonsoir, ... On ne peut pas demander l'avis de son enfant pour tout et n'importe quoi et on ne peut pas toujours respecter son envie. Néanmoins, il est important qu'il comprenne qu'il a le droit de ne pas être d'accord, d'exprimer sa consternation, d'être triste ...
- L'image donnée par l'ex à propos du nouveau : Cela semble évident et pourtant rares sont les cas où cela est optimal. D'un côté, il est difficile d'accepter que son conjoint puisse choisir qqn d'autre et la jalousie (ou la colère) est souvent grande. Mais de l'autre côté, on ne se rend pas compte que cela peut avoir une influence négative sur son enfant. En effet, de présenter le nouveau conjoint sous un mauvais angle va tout d'abord ajouter au trouble de l'enfant, il va devoir prendre fait et cause pour l'un des parents et donc se distancer de l'autre. C'est à mon sens exactement le contraire de ce qui devrait se passer.
- Ne pas devoir renoncer à l'un ou l'autre des parents : Cela me semble agréable pour l'enfant de pouvoir profiter au même moment de ses deux parents. Je ne dis pas que les parents doivent, même s'ils ne sont plus en couple, devenir les meilleurs amis. Cette situation apporte une autre complexité et n'est pas forcément facile à comprendre pour l'enfant. Mais aux fêtes et à son anniversaire, un enfant aimerait bien avoir ses deux parents et il me semble que ceux-ci peuvent le comprendre. Après, je suis conscient que cela n'est pas toujours aisé et dépend des points que j'ai évoqués plus haut.
Ce qui nous attend à l'avenir
J'ai parlé ci-avant de quelques critères qui peuvent influencer l'acceptation d'un nouveau conjoint par l'enfant d'un couple séparé. Il me semble intéressant d'évoquer ce qui peut venir encore à l'avenir, étant donné qu'une situation évolue toujours et n'est donc qu'un certain équilibre. Voici quelques éléments qui me viennent en tête:
- De nouvelles questions: On pensait avoir répondu à tout mais, notre enfant grandissant, il se pose de nouvelles questions : "Mais pourquoi ?" "Pourquoi moi et pas les autres ?" "Pourquoi vous ne vous aimez plus ?" "Est-ce que moi aussi je serai ainsi ?" ... Bref, on a pas fini de s'amuser.
- D'autres partenaires : La vie étant ce qu'elle est, la situation après un rupture n'est pas non plus immuable. Il est donc possible que la situation évolue et qu'il faille tout recommencer à zéro.
Pour toi
Pour finir, j'aimerais juste raconter en gros comment cela se passe pour toi ou plutôt comment j'ai l'impression que tu le vis. La rupture ne s'est pas faite avec fracas. Ta maman et moi ne sommes pas du genre à nous disputer même si nous ne sommes pas toujours du même avis. On garde, en ce qui te concerne, en tout cas, des avis concordants. Il me semble donc que nous avons de bonnes bases pour te construire un avenir stable.
Tu passes certains weekends avec ta mère, d'autres avec moi et même certains avec nous deux.
Tu te réjouis de venir chez moi et tu y acceptes même (chaque fois un peu mieux) la présence féminine. Ce n'est pas (encore) la grosse complicité (peut-être aussi à cause de la barrière de la langue) mais qqch est en train de se construire.
Seule ombre au tableau, mes longues absences en semaine semblent te peser ... et ça me fend le coeur...
Je t'aime, mon ange
P.S. La photo ici ne représente pas la nouvelle copine en question. Non, Michelle Pfeiffer ne sait pas encore que je suis son homme idéal ;o)
Je suis sensible ... des dents

Depuis longtemps, j'ai les dents sensibles (je ne vous parle pas de ma phobie des dentistes mais bien de mes chaniottes "émotives").
Cela n'a pas toujours été le cas, je dirais même que j'ai beaucoup de chance avec elles. Pour l'instant elles m'ont épargné caries et autres réjouissances ... mais, depuis quelques années, avec les collets qui se découvrent, les douleurs sont régulières.
Il y a des périodes plus sensibles que d'autres et souvent mes molaires réagissent à l'acidité des aliments (moins à leur chaleur ... ou plutôt leur froideur).
Jusqu'à là mon dentiste m'avait bien fait comprendre que c'était plus ou moins peine perdue. Ses conseils étaient:
- Me brosser plus sensiblement les dents. Mais Monsieur, quand on a les dents sensibles, on a pas envie de frotter comme un bourrin !!!
- Changer ma manière de me brosser; ne plus le faire en rond mais de la gencive à la dent. Conseil suivi ... sans succès.
- Prendre une brosse à dent tendre (Mais j'ai déjà depuis des années des brosses pour gamine sensible ... évidemment en couleur rose ou violet)
- Me brosser moins souvent les dents (2 au lieu de 3 fois). Ouai ...
- Utiliser un bain de bouche au fluor.
Tout cela sans réel succès.
Je viens de changer de dentiste et celui-ci a porté mon attention sur un "détail" important : le taux d'abrasivité du dentifrice !
Première nouvelle ! Je suis peut-être inculte mais j'ignorais que cela soit indiqué sur les dentifrices !!!
En réalité, faut le savoir car c'est abrégé par un minuscule RDA (Relative Dentin Abrasion). D'après ce que j'ai pu trouver ici, il y a donc plusieurs marges:
- Indice RDA supérieur à 80: haute abrasivité, Ces pâtes dentifrices devraient être évitées.
- Indice RDA entre 40 et 80: abrasivité moyenne La plupart des pâtes dentifrices se situent à ce niveau.
- Indice RDA inférieur à 40: faible abrasivité Ces pâtes dentifrices ménagent spécialement les dents.
En cas d’hypersensibilité, on recommande l’utilisation d’un indice RDA entre 30 et 40.
Pour info, le dentifrice que j'utilisais depuis un certains temps et EN TOUTE INCONSCIENCE, avait un RDA supérieur à 100 !!! Il ne s'agit pas d'un modèle particulier pour blanchir les dents et il est même régulièrement en action !!!
Donc, ce que je faisais depuis un certain temps, c'était utiliser du papier de verre pour me brosser les dents !!! Pas étonnant que cela me fasse mal !
A côté de cette information capitale, mon dentiste m'a précisé que les bains de bouche au fluor ne servaient en gros à rien (dans ce cas précis) et qu'il fallait plutôt conseiller les gels au fluor (accessoirement dégoutants ...).
Voilà, j'ai jeté mon ancien dentifrice et je tente avec le nouveau. A voir si cela résout mon problème ...
Et vous, des expériences qui vont en ce sens ? Des témoignages contradictoires?
